NORD-KIVU : L’ONU Femmes renforce les capacités des Entrepreneurs sur les 7 principes de promotion de l’égalité de sexe

L’Entité de Nations Unies pour l’Egalité de Sexe et l’Autonomisation des Femmes dite ONU FEMME a procédé du 11 au 13 Avril 2023 aux formations des Jeunes entrepreneurs et grands gestionnaires des Petites et Moyennes Entreprises de Goma.

Ces formations visent la sensibilisation des Leaders entrepreneurs sur les 7 WEPs désignés comme principes clés de promotion de l’égalité de sexe. Ceci pour amener ces responsables d’entreprises à mettre application ces principes dans l’exercice de leurs administrations. Ils étaient environ une trentaine de Gestionnaires d’Entreprises des secteurs notamment, de transport, de vente de service, d’hôtellerie, de productions diverses, qui ont participé à la séance de Brainstorming avec l’équipe de l'ONU Femmes sur les questions de promotion du genre et d’autonomisation des femmes.

Les termes WEPs sont donc définis comme Women's Empowerment Principle (Principes d'autonomisation des femmes). Les WEPs  ne sont rien d’autre qu’un ensemble de sept principes qui fournissent une orientation aux entreprises sur la manière de promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

Le séminaire-atelier devait pour ce faire, conduire ces acteurs du secteur privé à sensibiliser leurs pairs sur les principes WEPs. Identifier des leaders de PME adhérents aux outils WEPs et élaborer un plan d’action pour la mise en œuvre de ces principes au sein leurs entreprises.  

Ces séances étaient dispensées par M.Marthyns Masunguna, Mme Anne Marie Nabintu et M. Norbert Mweze, tous Experts Genre à l’ONU Femmes RDCongo. 

Au menu, il était question de présenter le cadre d’intervention de chacun de 7 principes clés, d’études de cas et de partage d’expériences entre  acteurs des PME. Cet exercice avait comme objectif principal de changer la perception des uns et des autres parmi les entrepreneurs sur les questions du genre dans la gestion d’entreprise.

Et de participer au processus de transformation de la communauté à travers un plan d’action pour faire le ménage dans leurs administrations au niveau de la gestion jusqu’à la prise de décision.  

Tout compte fait, ces activités de renforcement de capacités s’inscrivent dans le cadre du Projet TRANSFORME financé par le Groupe de la Banque Mondiale avec l’appui technique de l'ONU Femmes. 

Le projet vise le renforcement des capacités économiques et la promotion des femmes. Il s’agit d’un projet du Gouvernement congolais placé sous la tutelle du Ministère de l'entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises.

GOMA : LE HCR RENFORCE LA CAPACITÉ DES PROFESSIONNELS DE LA PRESSE SUR LES ASPECTS DE PROTECTION ET D'ASSISTANCE HUMANITAIRE

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour le Refugiés (UNHCR) a formé du 15 au 16 Décembre à Goma, une vingtaine de professionnels de Presse de la région sur le rôle et responsabilité de media pendant la crise humanitaire.

Cette séance de formation était ouverte par le mot du Chef de Bureau de la sous délégation UNHCR Bureau de Goma.

Dans son allocution, le Chef de Bureau a souligné que les journalistes participent aussi à la stabilisation  et à la promotion de la paix à travers leur travail d’information au grand public. « En tant qu’africain, Je suis très  peiné de voir le continent traverse encore une situation des crises humanitaires » A-t-il indiqué Mr. Abdoulaye Barry, Chef de la sous délégation de UNHCR du bureau de Goma. 

Les principaux modules dédiés à cette séance de formation étaient   préparés et animés par l’Équipe d’experts de HCR,  de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) et de l’Organisation Journaliste en Danger (JED).

Les journalistes   étaient formées sur les thèmes, entre autres, les Principes de Protection du HCR, l’Éthique, déontologie et la responsabilité sociale des médias ainsi que l’impact de désinfinformation et des rumeurs.  

Il était aussi question et occasion aux participants de partager entre eux et avec leurs formateurs, des expériences et études de cas relatives aux questions de couverture médiatiques pendant la période de crises humanitaires en RDCongo.

Pendant cette séance de renforcement des capacités, le HCR a exposé son bilan sur ses activités d’assistance humanitaire apportées aux déplacés du Territoire de Rutshuru ayant fui les violents affrontements entre le Groupe armé du M23 avec le Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Cette formation a permis au Haut-Commissariat pour le Refugié (HCR) de renforcer son cadre de collaboration avec les Médias dans ses activités de plaidoyer et d’engagement des partenaires afin de répondre aux besoins éminents des personnes déplacées et de réfugiés.

LA RDCONGO S’ENGAGE A INVESTIR DANS LA JEUNESSE POUR LA REVOLUTION DU SECTEUR AGRICOLE

"L’Armée verte" n’est rien d’autre qu'une gendarme composée majoritairement de jeunes engagés pour la prise en main de leur destin professionnel dans le secteur agricole en RDCongo.  

Ce noyau de jeunes a pour mission principale d’exécuter l’Agenda pour la Transformation Agricole (ATA) à travers toute une série d’activités de formation et d’encadrement de la jeunesse dans le secteur agricole.

L’ATA, est le nouveau programme ambitieux du Chef de l’État congolais visant l’autonomisation de la jeunesse afin de remédier aux questions de la vulnérabilité économique qui touche directement cette couche sociale. 

Cette brigade de jeunes sera encadrée sous l’Institut Africain de Leadership Agricole (AALI). 

Le Gouvernement Congolais avait dédié une mission de formation, de sélection et d’assistance technique à l’IITA afin de designer cette brigade qui sera opérationnelle dans le secteur agricole.  

L’IITA a pour ce faire, procédé du 05 au 11 octobre 2022 à Bukavu/station Kalambo, au renforcement des capacités des jeunes présélectionnés venus de différentes provinces du pays.  

Le semaine-atelier a fait état des lieux de la mission du noyau, de l’agriculture moderne et de sciences d’induction sur le programme ATA en amont de la mise en place de la brigade désignée.

Ce séminaire a accueilli des représentants délégués du gouvernement congolais, des consultants, facilitateurs et formateurs-maison de l’IITA sous le lead du Directeur Général Dr. SANGINGA NTERANYA basé à Ibadan (Nigeria) au siège de l’Institution. 

Ces jeunes de la Brigade de l’AALI sont formés en effet, pour la prise en main de leur destin professionnel dans l’agriculture moderne, qui à leur tour vont encadrer et former leurs paires dans le même domaine orienté vers le business model.

Le renforcement des capacités était aussi couplé des visites de terrain. Les jeunes brigadiers et les participants au séminaire-atelier se sont rendus dans les localités de Nyangezi et dans la plaine de la Ruzizi en territoire de Walungu/Sud-Kivu.

Cette visite a consisté à l’appréhension des réalisations de l’IITA avec le projet PICAGL financé par la Banque Mondiale dans le secteur de l’Agriculture.

Il était question en effet, de rencontrer des établissements et coopératives de jeunes et femmes bénéficiaires du projet PICAGL avec l’IITA, ayant acquis des techniques de développement de la culture de manioc, de l’élevage et des initiatives locales pour la transformation de produits divers.

L’objectif principal pour la visite du noyau de jeunes était entre autres, de saisir les opportunités de développement du secteur agricole en référence des actifs acquis par PICAGL-IITA.                            

                          

Les jeunes brigadiers sont au centre de la stratégie globale du programme de l’Agenda pour la Transformation Agricole (ATA). Ils doivent mobiliser et former au moins 400 jeunes entrepreneurs intéressés de l’agriculture pour créer de l’emploi afin de réduire le chômage.   

Tout compte fait, l’institution AALI est un  organisme mis en place par l’IITA avec le gouvernement congolais pour l’exécution du projet ATA dans le cadre du programme de Chef de l’État pour le développement de 145 territoires. 

GOMA : FAYSAL AXAM MADJALIWA, ÉTOILE MONTANTE DU SECTEUR NUMÉRIQUE

 

Le jeune entrepreneur de la RDC œuvrant à Goma, la ville touristique, d’une vingtaine révolue, informaticien de formation de niveau BAC+5. Il est Directeur Général & Fondateur de la startup Fintech Faysal Company qui apporte des solutions numériques innovantes pour des entreprises et utilisateurs individuels n’ayant pas accès au système bancaire classique.

Ce jeune entrepreneur a entamé son aventure dans le domaine numérique en concevant sa première application android du système comptable puis s’en est suivi une deuxième application conçue pour le système de surveillance lacustre.

Le seconde application-logiciel Android est équipé du système de contrôle de drone pour l’utilité entre autres, de faciliter le secours des bateaux du lac Kivu en cas de naufrage.      

En 2018, Faysal s’est vu récompensé du fait d’intégrer le prestigieux incubateur d’entreprises siégeant à Goma au Nord-Kivu « Kivu Entrepreneur » au sein duquel il a eu à bénéficier d’une formation en entrepreneuriat et Business, le point de départ de sa perspicacité et sa capacité entrepreneuriale. 

Désormais motivé du monde numérique après son renforcement des capacités par le concours de Kivu Entrepreneur, Faysal s’est mis à réfléchir sur son troisième logiciel à mettre en place.

Cet outil n’est rien d’autre qu’une application mobile dénommée Tap and pay.

En effet, il s’agit d’un dispositif qui sert comme moyen de paiement électronique en utilisant une carte magnétique liée à une application Android interactive avec un terminal de paiement électronique (disponible sur Google Play https://bit.ly/3exSpEF). 

L’idée de mettre en place cet outil numérique s’est dictée par la volonté de l’Entrepreneur d’incarner l’esprit humanitaire pour améliorer les conditions de vie des communautés visant une inclusion financière et sociale. 

Faysal Axam a pour ce faire, parié sur cet outil numérique qui se veut émergent, facilitant la rapidité des opérations dans le système de bancarisation et appuyant la communauté non instruite à se familiariser de la nouvelle technologie de l’information et la communication (NTIC).     

L’entrepreneur s’est vu inviter en octobre 2018 à Kinshasa pour participer à la conférence des Seeds Stars World Compétition au cours de laquelle il a été somptueusement nominé parmi les 50 digital champions d’Afrique. 

Puis, le jeune entrepreneur Madjaliwa est parti à Abidjan en Côte d’Ivoire vers octobre 2019 dans un symposium « African Rethink Awards » d’une génération passionnée des NTIC et startups, avant d’être nominé au cours de la même année au Fintech Summit à Kigali au Rwanda. 

Ces belles opportunités lui ont ouvert le couloir d’accéder au concours de

Rebranding Africa Award en octobre 2021 à Bruxelles en Belgique et s’est qualifié dans le top 3 ayant marqué l’expo sur la NTIC.

Tout compte fait, Faysal Axam MADJALIWA, pionnier d’une génération émergente de la NTIC, dirige l’Entreprise Faysal Compagny, parmi les géants du secteur numérique de la région. La firme pèse un capital estimé à 100 000 USD alors qu’elle est à la troisième année de sa création. Elle offre, depuis près de trois ans, des solutions informatiques interactives et innovantes en Afrique et plus particulièrement en R D Congo.

 

NORD-KIVU : DES ENFANTS DE 6 A 59 MOIS SOUFFRENT DE LA MALNUTRITION AIGUE

 

Le Nord-Kivu est gangréné par la malnutrition aigüe sévère surtout aggravée par une situation d’instabilité sécuritaire dans la région depuis bientôt trois décennies.

Des enfants de 6 à 59 mois souffrent de la maladie dite Kwashiorkor, révèlent les acteurs humanitaires au Nord-Kivu.

Les villages de Ntamugenga à Rutshuru, Ruhanna, Kivuye et Hembe à Masisi territoire, Vuhovi, Biena, Musienene et Manguredjipa  à Beni territoire sont entre autres, parmi les zones les plus touchées par la malnutrition aigüe.  

La situation devient de plus en plus précaire et nécessite une intervention humanitaire  urgente.

D’après l’enquête menée par l’ONG IEDA Relief, au niveau de Masisi-centre, sur plus de 1000 enfants dépistés dans trois centres d’accueil  de déplacés internes,    204 enfants sont affectés par la malnutrition aigüe sévère et 462 atteignent le niveau modérément criant.

Certaines organisations tentent d’intervenir pour endiguer ce fléau social mais peinent à atteindre le résultat  du fait des crises à multiples formes que connait la région depuis près 30 ans.

Cas de  l’ONG BIFERD à travers son projet Nutrition Sensitive financé par le PAM et FAO, exécuté en localité de Rwanguba et Kabindi en territoire de Rutshuru.

Le Projet développe pour l’instant des pépinières communautaires en faveur des familles malnutries afin que ces dernières rattrapent leur santé nutritionnelle.  

Selon le rapport sur la situation humanitaire publié par l’UNOCHA et UNHCR en Octobre dernier, environ 3 Millions de personnes atteignent la phase d’insécurité alimentaire dans le Nord-Kivu.

On note dès septembre 2021 à mars 2022, au moins 42 zones de santé en R.D.Congo seraient dans une situation nutritionnelle critique si les interventions au sujet ne s’améliorent pas d’avantage. 

 

NORD-KIVU/GOMA : ATELIER DE RESTITUTION ET VALIDATION DU PLAN D’ACTION PROVINCIALE SUR LA PROMOTION DU PETIT COMMERCE TRANSFRONTALIER

Le Ministère Provincial du Commerce au Nord-Kivu a organisé, le 06 avril 2018 à  Goma, un atelier de restitution et validation du plan provincial sur la promotion du petit commerce transfrontalier avec l’appui technique et financier d’Action pour le Développement des Populations Défavorisées ADPD et Alert International.

Ce séminaire-atelier a connu la participation des représentants  des   Associations de Commerçants transfrontaliers (ACT), de la Fédération des Entreprises  du Congo FEC ainsi que des Ministres Provinciaux du Commerce et du Genre du Nord-Kivu et des officiels de services œuvrant aux  frontières RD Congo-Rwanda, ainsi que d’autres divers partenaires  au programme.

Il était question de relevés les défis auxquels font face les petits commerçants transfrontaliers en particulier les femmes lors de l’exercice de leurs activités.

Ce plan validé a défini un certain nombre de recommandations pour la promotion du petit commerce dans la région, des acteurs pour le suivi de la mise en œuvre du plan ainsi que la mise à jour des textes légaux régissant le commerce transfrontalier.

Le Programme d’élaboration était entrepris du 01 au 02 juin 2017. Les interventions de tous azimuts jugées pertinentes par les acteurs au séminaire étaient intégrées avant l’avant l’adoption du plan dédié.  

 

GOMA : LANCEMENT DE LA CAMPAGNE INITIATIVE ‘’ALL IN ‘’ UNE POUR ERADIQUER LE VIH/SIDA FACE AUX JEUNES ET ADOLESCENTS EN RDC

Cinquantaine de participants au séminaire-atelier Initiative ALL IN

                                
La Division provinciale de la Sante en collaboration avec le Programme National Multisectoriel de Lutte Contre le VIH / SIDA  PNMLS ont procédé le 24 au 30 novembre 2017 au lancement officiel de l`initiative ‘’ALL-IN’’ au Nord Kivu.

Cette campagne a bénéficié d’un appui des partenaires stratégiques et techniques notamment des Organismes du Cluster Santé, Éducation et Protection avec la Société Civile.  

Durant 7 jours, Les acteurs humanitaires du secteur de Santé, de l’Éducation et de Genre  avec leurs partenaires du Gouvernement Congolais et de la Société Civile ont réalisé des analyses documentaires et multisectorielles de la situation des adolescents et des jeunes face au VIH/SIDA.

«« Nous nous sommes retrouvé tous pour discuter sur  la question de la jeunesse du Nord Kivu face au VIH/SIDA  vu que cette couche sociale n`est pas suffisamment informée sur l`épidémie .Cette rencontre  va nous permettre de dégager une  micro planification qui va définir avec précision le besoin d`intervention du  SIDA pour son éradication d`ici 12ans  soit en 2030 à travers la Sous-Région »». A indiqué Docteur Aubin MWANGILI, Secrétaire Exécutif du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida PNMLS au Nord-Kivu.

Ces séances de travail ont abouti à l’élaboration d’un plan d’action d’intervention et à la collecte de données pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dont les tranches d’âges désagrégées varient entre 10 à 25 ans.

Les acteurs concernés par ces travaux d’atelier ont pour ce faire, effectué des descentes sur le terrain au 4^ème et au 5 ^ème jour du séminaire.

Cet exercice avait pour but de réaliser des enquêtes par screening ou sondage  à travers des interviews avec des Focus Group fournis par les structures de santé, établissement scolaire et académique et par des centres socio-culturels encrant les jeunes à Goma.

«« C’était l’occasion pour les acteurs engages, d`analyser le niveau d`acquisition ou de connaissance du VIH/SIDA par les jeunes ou adolescents et par ricochet  en dégager le résultat qui va aboutir à une planification visant à réduire l`épidémie du VIH/SIDA à travers la RDC »» A souligné, Francine KIMANUKA, Chargée de la Sante Maternelle et Néonatale Enfant  et Adolescent à l`UNICEF.

Cette session de travail s`est clôturé à la suite de la célébration de la Journée Mondiale du SIDA  le 1<sup>er</sup> Décembre 2017 au thème national ‘’Tous ensemble pour le dépistage, le traitement antirétroviral et l`accès à la charge virale sans discrimination d`ici 2020’’.

La plateforme ALL IN était initiée comme  une synergie d’action en vue d’atteindre une génération sans SIDA  chez les enfants  à travers la RDC.